Louis XVI

Publié le par Fénec Hilare et Chouette Ronchonne

C'est aujourd'hui l'anniversaire (triste selon certaines de mes connaissances universitaires) de la mort de Louis XVI, le 21 janvier 1793.
Voici ce que j'ai trouver sur le web le concernant.

undefinedLouis XVI, petit-fils et successeur de Louis XV, né en 1754, d'abord connu sous le nom de duc de Berry, monta sur le trône en 1774, et signala les commencements de son règne par des actes qui obtinrent l'approbation universelle : il renonça au droit onéreux de joyeux avènement, rétablit les parlements, abolit la question, créa le Mont-de-Piété, la Caisse d'escompte, appela au ministère les hommes désignés par l'opinion publique, Maurepas, Turgot, Malesherbes, Necker, aida les Américains contre l’Angleterre (1778-1783), et assura leur indépendance par le traité conclu à Versailles (1783). Les finances, dilapidées sous les règnes précédents, étaient réduites à un état déplorable : le roi convoqua pour chercher un remède deux assemblées de Notables (22 février 1787 et 6 novembre 1788); mais ces assemblées se séparèrent sans remédier à rien, et Louis se vit obligé de recourir aux États généraux. Ces États furent ouverts à Versailles le 5 mai 1789 : les discussions qui s'y élevèrent dès le principe entre les trois ordres firent naître une fermentation générale, qui fut bientôt augmentée par l'ordre donné aux députés du Tiers-État, réunis en Assemblée nationale de se séparer immédiatement.

Alarmé par plusieurs démonstrations populaires, le roi fait approcher des troupes de Versailles et de Paris; en même temps il congédie le ministre Necker, qui jouissait de la faveur publique (11 juillet); le peuple de Paris irrité court aussitôt aux armes et s'empare de la Bastille (14 juillet 1789); bientôt il se porte et masse à Versailles et force le roi et sa famille à venir s'établir à Paris (5 et 6 octobre). Dès ce moment Louis XVI cessa d'être libre; il se vit contraint de sanctionner une foule de décrets de l'Assemblée nationale qui froissaient ses sentiments les plus chers; enfin, ne se croyant plus en sûreté, encouragé d'ailleurs par les offres des puissances étrangères, il résolut de fuir (20 juin 1791), et se dirigea vers Montmédy , où un serviteur dévoué, le marquis de Bouillé, avait réuni des troupes sûres; mais, reconnu par le maître de poste Drouet, il fut arrêté à Varennes et ramené à Paris; de ce moment il fut gardé à vue et ne régna plus que de nom.

Le 14 septembre 1791, Louis accepta la Constitution que venait de rédiger l'Assemblée nationale; cetteundefined constitution, qui ne lui laissait guère d'autre droit que celui d'opposer son veto aux décrets des corps législatifs, ne pouvait que le rendre odieux. Les déclarations de guerre des puissances étrangères qui, sollicitées par les princes émigrés, venaient d'entrer en France, aggravèrent encore la position du roi. Après avoir été insulté jusque dans son palais dans les journées des 20 juin et 10 août (1792), et avoir vit massacrer ses plus fidèles serviteurs, il se trouve réduit à chercher un refuge au sein de l'Assemblée législative, qui avait remplacé, l'Assemblée nationale; mais, au lieu de le protéger, cette assemblée le suspend de ses fonctions, le fait enfermer au Temple , laissant à la Convention le soin de prononcer sur son sort. La Convention, réunie le 21 septembre 1792, commence par décréter l'abolition de la royauté, et se donne mission de juger Louis XVI. Après un simulacre de procès et malgré les généreux efforts de ses défenseurs Malesherbes, Tronchet, De Sèze, il est déclaré coupable de conspiration et de haute trahison et condamné à la peine capitale, à une majorité de onze voix (366 contre 355). Tout sursis ayant été rejeté, la sentence reçut son exécution le 21 janvier 1793, sur la place de la Révolution; l'infortuné monarque subit le dernier supplice avec résignation.

Son testament, rédigé peu de jours auparavant est remarquable à la fois par une touchante simplicité et par la générosité de la victime envers ses bourreaux. Ce prince eut toutes les vertus de l'homme privé; mais il manqua de fermeté, de résolution, peut être même quelquefois de franchise. Il avait de l'instruction, surtout en histoire et, en géographie; on lui attribue quelques ouvrages; il rédigea de sa propre main les instructions données à La Pérouse (1785). Il aimait les arts mécaniques et excellait même dans la serrurerie. Louis XVI avait épousé Marie-Antoinette d'Autriche, qui partagea ses malheurs; il laissa deux enfants : Louis (dit Louis XVII) et Marie-Thérèse de France (duchesse d'Angoulême).

Elo

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